La hausse attendue des frais de notaire (ou droits de mutation à titre onéreux, DMTO) à partir du 1er avril 2025 fait couler beaucoup d’encre.
L’augmentation de 0,5 point dans certains départements représente un surcoût pour les acheteurs.
Toutefois, il est important de relativiser cet impact : cette hausse reste modérée et ne doit pas décourager ceux qui ont l’intention d’investir en 2025.
Un surcoût limité pour l’acheteur immobilier
Concrètement, pour un bien immobilier de 300 000 euros, la hausse des frais de notaire entraînera un supplément d’environ 1 500 euros.
Bien que ce montant soit non négligeable, il reste largement absorbé par le financement de l’achat via un prêt immobilier, surtout en comparaison avec les prix actuels du marché.
De plus, quand on regarde l’équation dans son ensemble et qu’on inclut l’impact de l’effet de levier, cette hausse des frais de notaire n’impacte que très peu l’enrichissement global d’un investisseur locatif.
Enfin, cette hausse ne concerne pas le neuf, où les frais sont déjà moins élevés (entre 2 et 3 % du prix d'achat).
Les primo-accédants protégés de la hausse
Bonne nouvelle pour ceux qui achètent leur première résidence principale : la hausse des frais de notaire ne les concerne pas.
Les primo-accédants bénéficient d’une exonération ou d’un taux réduit des DMTO, selon les décisions prises par les collectivités locales.
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Exemple : comment la hausse impacte réellement un achat
Prenons l'exemple d'un achat immobilier à Paris d’une valeur de 300 000 euros. Les frais de notaire seraient initialement de 22 500 euros (7,5 % du prix d'achat).
Avec l’augmentation de 0,5 point, cette somme passerait à 24 000 euros, soit une augmentation de 1 500 euros. Ce montant supplémentaire peut sembler significatif, mais dans le contexte d'un achat dans une ville comme Paris, il reste une fraction du prix total.
Une mesure pour soutenir les finances des départements
La hausse des frais de notaire s'inscrit dans un contexte où les départements cherchent à compenser la baisse de leurs recettes fiscales.
Ces droits de mutation servent à financer des politiques locales, notamment sociales.
Si cette décision vise à renforcer les finances des collectivités, elle ne doit pas être perçue comme un frein pour les acheteurs potentiels, surtout lorsque l’on considère que l’exonération des primo-accédants reste un levier pour faciliter l’accession à la propriété.
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Ne laissez pas cette hausse vous freiner
En résumé, bien que la hausse des frais de notaire introduite en 2025 puisse augmenter légèrement le coût d’un achat immobilier, son impact reste relativement modéré.
Les primo-accédants sont protégés de cette hausse, et pour les autres, il s’agit davantage d’un ajustement dans le financement global de l’achat. Plutôt que de freiner vos projets, cette mesure devrait être vue comme un détail dans un marché immobilier qui reste porteur pour ceux qui cherchent à investir.