Ces dernières années, et encore plus ces derniers mois, la tension locative est en forte augmentation et les loyers continuent d’augmenter. Certaines villes subissent plus ces tensions que d’autres, et on pense notamment aux villes étudiantes. Faisons le point.
Des études de plus en plus inquiétantes…
La pénurie de logements se ressent de plus en plus, et l’encadrement des loyers n’est pas aussi efficace que prévu. Le tarif des locations continue d’augmenter (certaines villes ont vu leur loyer augmenter de plus de 10 % en un an), et les locataires sont toujours en quête de logements. La demande étant de plus en plus forte, les loyers augmentent et certaines villes s’approchent dangereusement du loyer maximum acceptable.
La demande augmente face à 2 facteurs :
- L’augmentation du nombre de ménages, dû à la croissance démographique ;
- L’augmentation du nombre de locataires, dû aux difficultés d’obtenir des crédits immobiliers
Face à cette forte demande, l’offre de logements et la quantité de propriétaires bailleurs ne sont pas suffisantes. De ce fait, entre 2021 et 2022, les demandes de location pour un studio ont par exemple doublé à Lille, Rouen ou bien encore Nîmes.
Du côté des loyers
Malgré l’encadrement des loyers dans de nombreuses villes de France, comme Lille ou Paris, les bailleurs apprennent à les contourner pour pratiquer des loyers toujours plus élevés. Entre compléments de loyers et prestations de qualité supérieure, les propriétaires savent comme déjouer le système. On constate ainsi des augmentations respectives de 13 % pour les loyers à Perpignan, 12 % à Nîmes, 10 % à Lille ou bien encore 6 % à Paris, et ce alors même que ces deux dernières villes pratiquent l’encadrement des loyers.
Dans le tableau comparatif ci-dessous, le loyer moyen appliqué pour un studio de 20 m² est comparé entre 2 années, ainsi que la demande locative. On constate ainsi que ces deux factures sont en croissance, dans n’importe quelle ville de France.
Certaines villes, comme Rouen ou Perpignan, voient la demande locative exploser, tandis que les loyers ne progressent que très peu, en comparaison.
Les investisseurs restent, quant à eux, très présents sur le marché, et peuvent encore saisir des opportunités très rares et rentables, à condition de rester très vigilant et réactif.