Les taux d’intérêt baissent
Après des mois de hausse, les emprunteurs aperçoivent une lueur d'espoir avec des taux en baisse.
En février 2024, le taux moyen des crédits immobiliers a franchi un seuil important, à 3,99 %, d'après L'Observatoire crédit logement.
Plus précisément, les taux s'articulent autour de 3,79 % sur 15 ans, 3,90 % sur 20 ans et 3,99 % sur 25 ans. C’est une baisse significative par rapport aux 4,22 % observés en décembre de l'année précédente.
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La capacité d’emprunt augmente
Cette baisse de taux se traduit concrètement par une hausse de la capacité d'emprunt des ménages.
Par exemple, entre janvier 2022 et novembre 2023, les ménages avec 4 000 euros de revenus nets avaient perdu 70 000 euros de capacité d’emprunt. Ils en ont aujourd’hui récupéré une partie.
De meilleures conditions de crédit
Les banques montrent un regain de flexibilité dans l'octroi des crédits.
Le retour des prêts à 110 % (sans apport), et des durées d'emprunt jusqu'à 30 ans témoignent d'une volonté de relancer le marché.
De plus, le nombre de dossiers refusés a chuté de 60 % au début de 2024 par rapport à 2023.
Des perspectives législatives prometteuses
La législation pourrait bientôt jouer en faveur des emprunteurs. Une proposition de loi envisage d'autoriser les banques à dépasser le seuil d'endettement de 35 % pour les ménages les plus aisés, ce qui ouvrirait des portes à de nombreux projets immobiliers jusqu'ici contraints par cette règle.
L'apport diminue
L’apport demandé a également connu une baisse. Par exemple, le montant moyen de l'apport personnel exigé a chuté de près de 10 000 euros. Il est passé de 64 900 euros en décembre 2023 à 54 700 euros en février 2024.
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L'impact sur le marché immobilier
Bien que les taux d'intérêt connaissent une baisse encourageante, le marché reste attentif aux évolutions futures.
Les prix élevés de l'immobilier et les exigences d'apport personnel continuent d’être des obstacles pour une partie des emprunteurs. Néanmoins, la production de crédits a connu une hausse de 35,4 % au début de l'année. On peut donc penser que le marché va reprendre pour de bon.