C’est l’actualité de la semaine, qui va ravir nombreux des futurs investisseurs qui nous lisent. Ce mardi, c’est tenu la dernière réunion du Haut Conseil de Stabilité Financière. Et elle était très attendue par les professionnels de l’immobilier. Il y a du changement du côté des accords de crédits immobiliers…
Les règles sont modifiées…
Les taux ne font qu’augmenter tandis que la production de crédit immobilier ne fait que diminuer. Les courtiers et banquiers ont demandé l’aménagement et l’assouplissement des critères d’octroi de crédit fixés par le HCSF en 2022.
En effet, les taux de crédit ont triplé en un an et demi, et ont atteint 3,28% en mai de cette année. Les ménages ont perdu 40 000€ de pouvoir d’achat immobilier, depuis janvier 2022 et le volume des transactions immobilières n’a jamais été aussi bas. On atteint 950 000 ventes sur l’année, soit 150 000 transactions de moins que l’année précédente. L’inflation et les difficultés d’accès au crédit immobilier se font ressentir sur le nombre de transactions.
Pour rappel, les banques doivent respecter un taux d’endettement de 35% et un emprunt sur 25 ans maximum.
Deux ajustements techniques viennent d’être annoncés.
Pour rappel, les banques pouvaient contourner ces règles pour 20% de leurs dossiers, par trimestre. Ces exceptions concernaient 80% des dossiers de résidence principale, et 20% des dossiers de résidence secondaire ou d’investissement immobilier. Bonne nouvelle pour les investisseurs : c’est maintenant 30% des dossiers de résidence secondaire ou d’investissement locatif qui seront concernés par la souplesse de ces règles. Sur le total de leurs dossiers, les banques pourront déroger aux critères du HCSF à hauteur de 6% de leurs dossiers, et non plus 4%, afin de maintenir l’objectif en volumes de crédits.
Plus de souplesse
Si la marge de flexibilité est dépassée pendant un trimestre, les banques ne seront plus rappelées à l’ordre par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Elles doivent désormais la respecter sur une période de 3 trimestres glissants, l’objectif étant de prendre en compte la saisonnalité du crédit et les délais entre l’accord de crédit et la signature du contrat. Il était difficile pour les banquiers et courtiers de respecter ces contraintes sur une courte période. C’est donc un très bon point positif qui vient d’être fixé pour les banques.
Ces nouvelles mesures bénéficient avant tout aux investisseurs immobiliers locatifs, ce qui devrait augmenter la mise à disposition de logements en France. 3 milliards d’euros de crédits immobiliers devraient être accordés pour l’investissement immobilier locatif. N’attendez plus pour lancer votre projet !