Depuis le 24 août 2022, les loyers des logements énergivores sont gelés. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Comment vont évoluer les logements énergivores au cours des prochaines années ? Parlons actualité.
Les étiquettes énergétiques F et G pénalisées
Les propriétaires des logements ayant une étiquette énergétique F ou G ne peuvent plus augmenter leurs loyers. Ces logements sont ceux qui consomment le plus d’énergie. C’est la première restriction issue de la loi Climat et Résilience.
Le ministre délégué au Logement veut agir. En freinant les loyers, les locataires sont protégés et les propriétaires sont incités à réaliser les travaux nécessaires pour que leurs logements ne soient plus considérés comme des passoires thermiques.
Quelle est la performance d’une étiquette F ou G ?
Que vous soyez propriétaire ou locataire, si votre logement est diagnostiqué F ou G, cela signifie qu’il consomme plus de 330 kilowattheures au mètre carré par an, ou qu’il émet plus de 70 kg d’équivalent CO2 au mètre carré par an. En France, cela correspond à 17 % du parc des résidences principales.
Pour échapper au gel des loyers, il n’y a pas de solution miracle : il faut entreprendre des travaux de rénovation énergétique.
De nouvelles restrictions à venir
Ce n’est que le début des restrictions pour les propriétaires des logements énergivores. Ces restrictions ont pour but de les inciter à rénover leur logement pour en améliorer le DPE et proposer des logements décents aux locataires.
Janvier 2023
Les pires passoires thermiques, qui consomment plus de 450 kilowattheures par an au mètre carré, seront interdites à la location. À ce jour, on parle de 90 000 logements en France.
En 2025, les logements G seront interdits à la location. Les logements F suivront en 2028, puis les E en 2034.
La France a fixé des objectifs climatiques. Pour les atteindre, le parc immobilier français doit être transformé en bâtiments basse consommation d'ici à 2050, ce qui signifie que les logements doivent être classés A et B.